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Venir à bout de la procrastination

Rédigé par Lorène de Vaulx | Dec 16, 2022 2:37:22 PM

La procrastination, qu’est-ce que c’est ?

La procrastination est le fait de remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire tout de suite. Nous sommes tous potentiellement des procrastinateurs dans un ou plusieurs domaines, ou à certaines périodes de notre vie. La procrastination excessive peut être le symptôme de troubles psychologiques comme l’anxiété ou le perfectionnisme. Elle peut avoir comme conséquences le stress, un déficit d’estime de soi ou de la culpabilité. Allons explorer les mécanismes de la procrastination !

Quelles sont les causes de la procrastination ?

Maîtrisée, la procrastination peut répondre à un besoin de maturation, de priorisation des tâches, d’affirmation de sa liberté par rapport aux contraintes de temps, ou à un besoin d’une certaine dose de stress pour être performant. Mais excessive, elle peut également avoir des effets néfastes sur la vie de l’individu. 

Explorons les causes possibles de la procrastination excessive : 

  • L'anxiété, c’est-à-dire l’incertitude quant aux conséquences de l’action et qui pousse l’individu à ne pas agir. Par exemple, je ne vais pas demander un RDV avec un professeur par peur de sa réaction.
  • Un manque de confiance en soi quant à ses compétences ou à son expérience. Je doute de mes capacités à rédiger ce devoir, je ne sais pas par quel bout le prendre… donc je ne fais rien ! 
  • Le perfectionnisme, lié à une estime de soi fragile qui pousse l’individu à vouloir trop bien faire et à se fixer un niveau d’exigence trop élevé. Dans ma recherche de perfection, je préfère ne pas faire plutôt que de faire “mal”.
  • Une phobie, qui me paralyse pour aller de l’avant. Si je suis agoraphobe, je n’arrive pas à me décider pour participer aux journées portes-ouvertes d’une école quand bien même je sais que j’y trouverai des informations intéressantes.
  • Une mauvaise structuration du temps, avec la priorité donnée aux activités plaisantes par rapport aux activités contraignantes. Le cumul de retard engendre alors un stress qui conduit à une stratégie d’évitement de l'obstacle, c’est un cercle vicieux.
  • L’hyperactivité, caractérisée par la difficulté à mener une action de A à Z sans se disperser.

 

Quels sont les effets de la procrastination ?

Les effets de la procrastination excessive sont variés. Il peut s'agir notamment :

  • D'une perte d’efficacité, de productivité. À force de remettre à plus tard, l’individu reste figé dans l’immobilisme et ne se met pas en action pour atteindre ses objectifs. Quand il finit par se mettre en action, c’est souvent dans la précipitation, quand il est “dos au mur”, ce qui a un impact négatif sur la qualité du travail fourni.
  • De culpabilité, d'une mauvaise estime de soi. La personne s’en veut de ne pas avoir accompli ce qu’elle avait à faire, ce qui dégrade l’image qu’elle a d’elle-même.
  • De stress provoqué par le rapprochement inéluctable de l’échéance. De ce stress peut naître de la fatigue, de l'agressivité, des problèmes relationnels.

Êtes-vous un(e) procrastinateur(-euse) ?

Et vous, avez-vous tendance à procrastiner ? Si vous avez du mal à répondre à cette question, voici quelques pistes qui vous aideront à y voir clair. 

Vous remettez facilement à plus tard par manque d’envie, vous évitez les tâches difficiles, vous préférez ne rien faire que de risquer de mal faire, vous êtes souvent critique à l’égard de vos résultats, vous craignez de ne pas y arriver, vous vous sentez coupable lorsque vous pensez à tout ce qu’il vous reste à faire… 

Si la plupart de ces attitudes vous sont familières, alors il y a des chances que vous soyez un(e) procrastinateur(-euse). Pas de panique ! La procrastination n’est pas une maladie. Il est tout à fait possible de travailler sur soi pour diminuer sa tendance à remettre à plus tard.

 

Les solutions pour remédier à la procrastination

Pour parvenir à s’auto-discipliner, il faut effectuer un travail de fond. Il est en effet important d’identifier pour quelle(s) raison(s) on procrastine et c’est en travaillant sur les causes que l’on traitera les symptômes. Pour cela, il est tout à fait pertinent de se faire accompagner par un coach.

Parallèlement à l’accompagnement du spécialiste, voici quelques petites astuces qui peuvent être mises en place facilement pour désamorcer le problème : 

La structuration du temps :

Établissez un emploi-du-temps. Celui-ci doit être réaliste, tenir compte de votre rythme biologique et contenir des plages de détente pour le sport et les loisirs.

La routine de travail :

Définissez et  installez votre routine de mise au travail pour favoriser les automatismes. N.B. les conditions de travail doivent être optimales à la concentration et à la réflexion (dans le silence, sans téléphone à portée de main, etc.)

Des petits pas :

Fixez-vous des objectifs intermédiaires, des petits pas qui une fois franchis vous motiveront pour passer au suivant.

La récompense :

Accordez-vous une récompense lorsque vous avez atteint votre objectif. Une sortie avec des amis, une vidéo...

 

A vos agendas, plannings et to-do lists ! Et n’oubliez pas : la motivation vient avec l'action !